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oka blabla
17 mai 2010

Le plus dur reste toujours de commencer.Chercher

the_limits_of_control_jarmushLe plus dur reste toujours de commencer.Chercher par quel bout attaquer,  ne pas tomber dans le jeux de mot con pour accrocher. Écrire sur son soi-disant manque d'inspiration est aussi un truc facile, une façon de ne pas se compliquer la vie. J'avoue que c'est la millième fois que je l'utilise.
Ainsi, pour faire simple: ce post ce consacre à mon idole du moment, Jim Jarmusch.
Pas de surprise.
Je ne compte pas faire dans l'exhaustif.
Pour faire simple: ce post se consacre uniquement à son dernier film The Limits Of Control.

Grendel de Marillion est absolument Enhaaurmeuh!

Mais revenons à nos moutons jarmuschien....

il y a peut être peu d'histoires différentes, mais on peut les raconter de milles et une manières. Ainsi parlait Jim Jarmusch. Cette petite citation innocente s'applique parfaitement au film. Il ne repose pas sur la force de son scenario, ne cherche pas à époustoufler par des retournements imprévus, des péripéties ébouriffantes. Un homme solitaire effectue avec  calme et stoïcisme sa mission. Pour l'aider à repérer sa cible ses contacts  lui délivrent de mystérieuses boites d'allumettes. Le scenar tient donc en deux phrases. Il pourrait être celui de n'importe quel film d'action. D'ailleurs, Jarmusch en fait la remarque. son film contient tous les éléments d'une série Z: hélicoptère, tueur à gage, jolies filles, enlèvement... 

Pas de scénario élaboré, pas de rebondissements... Ce film est alors ce qu'on pourrait qualifier de contemplatif, esthétique. Voyage en Espagne. Plans recherchés... Mais au delà de cet aspect ....

..... Marre de me presser le citron. La suite au prochain numéro!

........................

D'après J.J- je suis atteinte d'une telle flemmingite que je n'ai même pas le courage d'écrire son nom en entier- son film repose majoritairement sur des variations, motifs faisant retours.... Le personnage principal voyage de ville en ville. Et chaque séjour est une variante du précèdent. Les chambres d'hôtel se font échos. Le souvenir de la chambre impersonnelle de l'hôtel ultra moderne se reflète dans la décoration typique d'un hotel sevillais( ou sevilliens, je ne sais pas.)D'ailleurs, je tiens à citer une très pertinente  et judicieuse remarque  : le héros voyage, mais ses pérégrinations ne sont pas le fruit du hasard. Plus le film avance, plus il s'avance dans la campagne , plus on quitte la ville. Si au départ le héros erre dans les rues de Madrid, il finit dans la pampa espagnole   D'autres variations:Les personnages que le héros rencontre-systématiquement sur une terrasse de café- l'abordent tous par cette même formule "do you speak spanish? " et inévitablement lui demandent s'il ne serait pas intéressé, "by any chance", par la musique, la peinture ou la science. Ce film est aussi  une longue discussion  sur l'art, chaque nouveau personnage exposant spontanément, gratuitement, ses différentes théories et  réflexions sur le domaine qui le touche le plus.

The limits of control, c'est  aussi un casting irréprochable qui regroupe pas mal de célébrités du ciné underground. L'acteur  incarnant le personnage principal est remarquable par son intensité, son charisme. Sa prestation est impressionnante. Il est présent sur la totalité des plans des films,mais cette présence est silencieuse, l'homme étant quasi mutique. J'ai  malheureusement oublié son nom. Petite recherche google pour  parer cette omission. Voilà donc son illustre dénomination :Isaach De Bankolé.

Pour les cinéphiles, quelques clins d'oeil. J'en ai repéré qu'un seul . A Madrid, Isaach rencontre une étrange femme qui squatte sa chambre d'hôtel. Elle est nue, entièrement nue et tente de lui faire des avances.  Référence à Godard,  au Mepris où Brigitte Bardot , elle aussi totalement dénudée, lance son célèbre:" Et mon cul, il te plait?"

   

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oka blabla
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