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oka blabla

15 juin 2010

munch_desespoir

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14 juin 2010

Je suis un peu sonnée. Mélange de fatigue et de

w_send_girlfriendJe suis un peu sonnée. Mélange de fatigue et de stupeur.
La fatigue, c'est normal. C'est le régime vacance et veillées tardives  qui veut ça.
La stupeur, elle, est due à la redécouverte d'un groupe que j'écoutai d'une oreille en Terminale.
    World's end girlfriend.
Un nom peu joyeux, je vous l'accorde. 
Mais ce n'est qu'un avant goût au cortège allègre des titres de ce groupe, qui sonnent plutôt de façon mélancolique. Il y a   le plein d'optimisme "The  lie lay land" , mais aussi le très léger  "we are the massacre". Et le reste à l'avenant...
Mais ces sinistres titres cachent des chansons magnifiques. Certes, sombres, mais d'une dépressive beauté. De longues envolées d'instru classique mêlées à divers bruitages, rythmes de percu. Une atmosphère résolument intimiste pour une exploration lyrique  du sleen ...

(humhumhum... Je disais ...Que je suis fatiguée et que je commence à compter les moutons qui galopent , toison au vent, dans les vastes prairies de ma chambrée.)

Magnifique, magnifique....Et dire que derrière ce nom apocalyptique se cache une seule personne,   Katsuhiko Maeda.

Inspirée par la collection paternelle de Cd classique, il commence à composer dès 12 ans. A ce jour, il a écrit au moins 600 chansons.

Il ne me reste plus qu'à me coucher...

28 mai 2010

je suis désespéré

TORDU!TORDU!TORDUUUU!
Non, je ne suis pas atteinte de delirium tremens. Non, je ne suis pas bonne pour l'asile (quoique...)
Ce cri déchirant-torduuuu- fait juste partie du générique de l'anime "d'adieu professeur désespoir"(Sayonara Zetsubou Sensei en langue nippone.) Anime tordu en déduit mon sens de  déduction légendaire. Tordu peut être pas,dépressif serait plus juste. Car le personnage principal de l'anime -un prof comme je le déduis à nouveau - a un sérieux problème et de fortes tendances suicidaires. A vrai dire il n'est pas le seul. Plus on est, plus on est fous. La plupart de ses élève (eee - sa classe est composée de 99,99% de filles) sont -disons le civilement- siphonnées.
Un anime où 99,999999% du personnel animesque est fou. Sympa.

L'anime est en effet sympathique. Pas de scenario précis. On suit juste les délires dépressifs du prof et de sa classe. "Je suis désespééééééré!!!"  Parfois ça frise le non sens et l'absurde total. Le prof décide d'hiberner. La classe en fait autant. Ils hibernent tous dans un espèce de placard géant. OR... Une fille un peu siphonnée s'y oppose. L'être humain ne doit dormir que de22h à 8h du mat, sinon c'est une marmotte ou un ours. C'est donc un manga ri go lo sans prétention. Un truc à voir pour pouvoir brailler toute la soirée "torduuu! Torduuu! Torduuu!"

Mais...Point fort de l'anime: les graphismes ne sont pas mal du tout! adieu_professeur_d_sespoir Illustration à l'appui!adieu_professeur_d_sespoir

27 mai 2010

Bonnard

bonnard_model_in_backlight1_2

26 mai 2010

Opening night

opening_night_affiche_2

Il était temps que je m'intéresse à un autre cinéaste avant de  tomber dans la monomaniaquerie  obsessionnelle.
Opening Night n'est donc pas un film de Jim Jarmusch mais de John Cassavettes.

(Oh mazette!il pleut comme vache qui pisse)

Je disais donc... Qu'Opening Night était mon dernier coup de cœur cinématographique.

N'aimant pas les manies obsessionnelles ,j'ai passé le week end de la pentecôte, ce week end maintenant nostalgique de soleil radieux, à m'enfiler quelques Cassavetes. Femmes sous influence, Faces et bien sur Opening Night. 

Pourquoi préférer Opening Night? Je ne sais pas trop.... Peut être parce qu'il suit les difficultés d'une comédienne, jouée par l'excellente Gena Rowlands(ortho) et qu'en tant que théâtreuse un film sur le théâtre  ne pouvait que me plaire.Opening Night signifie "première" en anglais ( et non nuit ouverte comme je croyais en tant que stupide francophone). Mais c'est surtout le jeu de Gena Rowlands qui a fait basculer la donne.

Myrtel, comédienne reconnue, assiste ,impuissante ,à la mort d'une de ses fans. Si cette tragédie laisse apparemment indifférents les autres membres de la troupe, elle va s'emparer de l'imagination de Myrtel  jusqu'à l'obsession. Le fantôme de la jeune fille devient  pour elle le symbole de ce qu'elle a été, de sa jeunesse, de la liberté qu'elle ressentait  alors, symbole du vieillissement. Or le vieillissement est le thème phare de la pièce , the Second Woman,que Myrtel doit jouer, pièce qu'elle trouve morbide, médiocre par son manque d'espoir. Jouer  Second Woman devient pour elle un torture, un calvaire qu'elle va tenter de surmonter en affrontant son auteur.Opening Night,ce sont les nuits blanches où Myrtel, angoissée par sa solitude, son désarroi téléphone à son metteur en scène, solitude très bien rendue par l'immensité vide de sa chambre d'hôtel, angoissante. Myrtel est une torturée, une femme tourmentée en quête de reconnaissance, se noyant dans l'alcool et ses fantômes.

Mais comme je l'ai déjà dit c'est surtout le jeu De Gena Rowlands qui m'a touchée.Opening Night est un film sur une star interprété par une star. Elle joue juste, prend des gros risques ( les plans  où elle arrive complètement torché sur scènes sont magnifiques... "elle danse" selon les mots d'une star d'Hollywood dont j'ai oublié le nom).Elle s'implique physiquement avec une véritable présence et un jeu très expressif, tout en mimiques ( qui ne semblent pas forcées, artificielles)

Cet article est une ébauche. J'aurais encore pleins , pleins de choses à dire sur ce film....

Pour l'anecdote: Almodovar s'est, parait-il, librement inspiré de ce film pour tourner Tout Sur Ma Mère .

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18 mai 2010

Il pleut des cordes

C'est pas trop de saison. Mais c'est surtout par pure nostalgie...

( ne cliquez pas sur les liens! Sauf si vous voulez achetez une affiche des State bulding ou une serviette! C'est un bug, j'arrive pas à m'en débarrasser, désolée!)
Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires
Que font tanguer un court instant 
Au gré des vents et des courants
Les vieux cromornes et leurs malaises
Regagnent leur place au Père Lachaise 

J'entends des voix, des voies publiques 
Dans les aléas de la jacte
A l'Est, à l'Ouest, du Nord au Sud 
Des voix de gosses qui se dénudent
Façon Empire State Building 

Et ça taquine pour qu'elles se taillent
Et qu'elles tapinent ailleurs qu'ici
Rue Saint Denis où, armes à gauche
Bonne conscience, très adroites
Leurs éminences, trouveraient souhaitable
Que l'on y taille moins de pipes
Et qu'on y taille plus de fripes
Façon Baggy

Siège éjectable pour le bois de Vincennes
Y'a des petites fleurs que l'on rackette
Et que l'on jette façon serviette 
Mais je n'sais plus c'que j'dis
D'ailleurs je n'ai rien dit

Je suis un arbre,
Je suis un arbre

Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires

Oui, j'irai avec toi mon adorée
Voir "Kirikou  et la sorcière"   
"Le Roi et l'Oiseau", où Prévert 
Joliment sévère, parle de ces recoins
Où l'on peut encore dire
"Je t'aime, un peu, pas du tout, 
A la fo..."
Et à la serpe  que tient dans sa main   
Le druide pour me tailler le houx
N'oublie pas :

Je suis un arbre,
Je suis un arbre

Il pleut des cordes, Il pleut des cordes
Il pleut des cordes,

Aux ingénues qui l'air hagard...
Prêtent leurs culs aux balançoires...
Kirikou et la sorcière ..

17 mai 2010

Le plus dur reste toujours de commencer.Chercher

the_limits_of_control_jarmushLe plus dur reste toujours de commencer.Chercher par quel bout attaquer,  ne pas tomber dans le jeux de mot con pour accrocher. Écrire sur son soi-disant manque d'inspiration est aussi un truc facile, une façon de ne pas se compliquer la vie. J'avoue que c'est la millième fois que je l'utilise.
Ainsi, pour faire simple: ce post ce consacre à mon idole du moment, Jim Jarmusch.
Pas de surprise.
Je ne compte pas faire dans l'exhaustif.
Pour faire simple: ce post se consacre uniquement à son dernier film The Limits Of Control.

Grendel de Marillion est absolument Enhaaurmeuh!

Mais revenons à nos moutons jarmuschien....

il y a peut être peu d'histoires différentes, mais on peut les raconter de milles et une manières. Ainsi parlait Jim Jarmusch. Cette petite citation innocente s'applique parfaitement au film. Il ne repose pas sur la force de son scenario, ne cherche pas à époustoufler par des retournements imprévus, des péripéties ébouriffantes. Un homme solitaire effectue avec  calme et stoïcisme sa mission. Pour l'aider à repérer sa cible ses contacts  lui délivrent de mystérieuses boites d'allumettes. Le scenar tient donc en deux phrases. Il pourrait être celui de n'importe quel film d'action. D'ailleurs, Jarmusch en fait la remarque. son film contient tous les éléments d'une série Z: hélicoptère, tueur à gage, jolies filles, enlèvement... 

Pas de scénario élaboré, pas de rebondissements... Ce film est alors ce qu'on pourrait qualifier de contemplatif, esthétique. Voyage en Espagne. Plans recherchés... Mais au delà de cet aspect ....

..... Marre de me presser le citron. La suite au prochain numéro!

........................

D'après J.J- je suis atteinte d'une telle flemmingite que je n'ai même pas le courage d'écrire son nom en entier- son film repose majoritairement sur des variations, motifs faisant retours.... Le personnage principal voyage de ville en ville. Et chaque séjour est une variante du précèdent. Les chambres d'hôtel se font échos. Le souvenir de la chambre impersonnelle de l'hôtel ultra moderne se reflète dans la décoration typique d'un hotel sevillais( ou sevilliens, je ne sais pas.)D'ailleurs, je tiens à citer une très pertinente  et judicieuse remarque  : le héros voyage, mais ses pérégrinations ne sont pas le fruit du hasard. Plus le film avance, plus il s'avance dans la campagne , plus on quitte la ville. Si au départ le héros erre dans les rues de Madrid, il finit dans la pampa espagnole   D'autres variations:Les personnages que le héros rencontre-systématiquement sur une terrasse de café- l'abordent tous par cette même formule "do you speak spanish? " et inévitablement lui demandent s'il ne serait pas intéressé, "by any chance", par la musique, la peinture ou la science. Ce film est aussi  une longue discussion  sur l'art, chaque nouveau personnage exposant spontanément, gratuitement, ses différentes théories et  réflexions sur le domaine qui le touche le plus.

The limits of control, c'est  aussi un casting irréprochable qui regroupe pas mal de célébrités du ciné underground. L'acteur  incarnant le personnage principal est remarquable par son intensité, son charisme. Sa prestation est impressionnante. Il est présent sur la totalité des plans des films,mais cette présence est silencieuse, l'homme étant quasi mutique. J'ai  malheureusement oublié son nom. Petite recherche google pour  parer cette omission. Voilà donc son illustre dénomination :Isaach De Bankolé.

Pour les cinéphiles, quelques clins d'oeil. J'en ai repéré qu'un seul . A Madrid, Isaach rencontre une étrange femme qui squatte sa chambre d'hôtel. Elle est nue, entièrement nue et tente de lui faire des avances.  Référence à Godard,  au Mepris où Brigitte Bardot , elle aussi totalement dénudée, lance son célèbre:" Et mon cul, il te plait?"

   

2 mai 2010

Comme je m'ennuyais à mourir....

Le désœuvrement, c'est bien connu , est source de dépressions diverses face à la platitude moutonière de l'existence. Affronter le vide abyssal de l'ennui est une tâche de surhomme, une tâche au dessus de mes faibles pouvoirs de mortelle. Pour vaincre le mal, il n'existe qu'une  solution: s'occuper, agir. Faire des sodokus, des omelettes norvégiennes, du tricot, des mots croisés, voir plus belle la vie, lire Gala, écouter lady Gaga, s'acheter une nouvelle robe, faire du sport, planter une nouvelle rangée de tulipes dans son jardin, faire du skate, traduire Virgile en Finlandais...

Malheureusement pour moi aucunes de ces activités susdites ne  m'attirent. Il ne me reste plus qu'à plonger à nouveau dans un état atone d'inactivité. Mais...Grâce aux technologies modernes, j'ai trouvé mon passe temps: écrire un blog. Merci Windows. Merci internet. Merci. Je vais pouvoir m'adonner à ce plaisir infini : écrire du blabla, rien que du blabla sans autre but que la satisfaction intense de pouvoir faire chier son lecteur par des digressions interminables.

Car pour l'instant je ne vais que parler pour ne rien dire. Ces phrases ne sont rien que du blabla. Écrire un blog sur rien comme dirait l'autre.

Mais sérieusement, je compte bien parler de quelque chose. Et à vrai dire ce sont pas les sujets qui manquent. Je parlerai peu de manga, contrairement à ce qu'on pourrait déduire de  la présentation du blog. Je ne suis pas une otaku. Je ne fais pas partie de cette catégorie étrange de personne qui vivent dans un autre monde que le notre,collectionnant jusqu'à la névrose le moindre objet lié à tel ou tel anime. Par contre la musique , les films et les bouquins semblent être, potentiellement, quelque chose dont je pourrait peut être parler. Peut être.

Petit détail autobiographique: ce blog n'est pas le premier du genre. J'ai la fâcheuse tendance à laisser pourrir sur le net des blogs inachevés. je mettais promise de mettre fin à cette mauvaise habitude. Mais j'ai  perdu le lien de l'ancien blog.... 

 

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